Photo : Roland Grunchec (OM)

Équipe 1ère

OM - Athletic Bilbao (3-1) | Ballottage favorable pour les Olympiens

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OM
Le Lundi 12 mars 2018 à 10:38

Piégés il y a deux ans par le redoutable Aduriz, auteur d’un but venu d’une autre planète, les Olympiens débutaient cette rencontre de la meilleure des manières en ouvrant le score dans la foulée de l’engagement grâce à Florian Thauvin qui, à lui seul, déséquilibrait la défense basque avant de servir Ocampos, esseulé au deuxième poteau et qui n’avait plus qu’à piéger Herrerin (1re) d’un geste habile.
Déstabilisée par cette entame parfaite, l’équipe basque semblait perdue. Au point de se faire surprendre à plusieurs reprises malgré l’arrêt de Mandanda sur un essai à bout portant d’Aduriz (6e). Surprendre tout d’abord par Dimitri Payet qui trompait Herrerin (14e) d’une frappe puissante et imparable donnant ainsi un avantage de deux buts à son équipe (2-0). Puis quand Valère Germain, par deux fois (17e et 18e), forçait ce même Herrerin à s’employer pour sauver son équipe d’un naufrage.   
Rien ne paraissait pouvoir remettre en cause la supériorité olympienne aux dépens d’un adversaire qui ne fallait tout de même pas enterrer trop tôt.
Bien aidé par un arbitrage approximatif, Aduriz voyait Rami détourner son tir le bras droit collé au corps. Pourtant, monsieur Jorge Sousa revenait finalement sur sa décision pour accorder un pénalty injuste et injustifié aux Basques. Une occasion inespérée de revenir dans le match pour ce même  Aduriz (2-1, 47e) qui surprenait Mandanda.
Ce but inscrit à l’extérieur était une offrande de monsieur Sousa pour cette équipe basque qui n’en demandait pas tant, juste avant la mi-temps.

Il fallait espérer que ce contretemps n’enraye pas la belle mécanique olympienne. Que l’OM ne se laisse pas entraîner dans un faux rythme. D’autant que le début de deuxième période était plus équilibré jusqu’à ce que ce mouvement côté droit, le côté fort de l’OM ce jeudi soir, action conduite par l’étincelant capitaine Dimitri Payet qui se terminait par une tentative rageuse et concluante de ce combattant de tous les instants Lucas Ocampos (57e) auteur de son deuxième but de la soirée  pour un avantage justifié (3-1).
La soirée aurait pu être idéale si Flo Thauvin, dans un grand soir, n’était pas contraint de quitter le terrain sur civière (63e) en raison d’une douleur à la cheville.  Au fil des minutes, le scénario ne révélait pas de mauvaises surprises, bien au contraire. Clinton Njie (62e) et Max Lopez (70e) auraient pu augmenter l’avantage de son équipe mais la plus belle opportunité était pour l'intenable Ocampos idéalement servi par Payet (83e), mais sa frappe était détournée par un défenseur revenu miraculeusement alors qu’Herrerin était battu. Rudi Garcia effectuait un dernier changement avec l’entrée en jeu de Bouna Sarr au profit de Max Lopez très bon face à cette équipe espagnole notamment par sa technique en mouvement.
L’OM a pris une option grâce à un match sérieux et appliqué. Cet avantage de deux buts (3-1) se présente comme un sérieux argument avant d’aller à San Mames dans une semaine où il faudra être costaud.