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Équipe 1ère

RB Leipzig - OM (1-0) : Rien n'est perdu

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OM
Le Jeudi 5 avril 2018 à 09:41

En 2012, pour son dernier quart de finale européen, l’OM avait affronté le Bayern Munich (0-2, 2-0) de Luiz Gustavo. Six ans plus tard, pour son retour à ce niveau, eh bien, le club olympien trouve sur sa route un autre club allemand, le RB Leipzig. Une équipe qui n’a pas la même réputation que le grand club bavarois, mais dont les récentes performances ont attiré la lumière. Une exposition justifiée au regard de ses résultats, malgré son inexpérience sur la scène européenne.
L’AS Monaco, qui fut son adversaire en Champions League cette saison peut en témoigner. Pourtant, au terme de la première période, c’est bel et bien l’OM qui s’était procuré les meilleures occasions avec entre autres, cette bicyclette de Bouna Sarr (42e) repoussée par la transversale de Gulasci ou cette double tentative de ce même Bouna Sarr et de Lucas Ocampos (45e) repoussée par les gants du gardien allemand. Malheureusement sur le contre, Werner crucifiait Pelé à bout portant, sur cette offrande de Forsberg (45+1). Cruel.
Sans Thauvin, Rami, Mandanda blessés, avec Germain, Lopez et Abdennour sur le banc, L’OM s’appuyait sur son état d’esprit irréprochable pour marquer ce match de sa personnalité. Et ça marchait plutôt bien. Le duo axial Kamara-Gustavo, protégé par un verrou constitué de Sanson et Anguissa, fermait les espaces et privait Werner et ses copains de solutions offensives. Avant le repos et l’ouverture du score, ils n’avaient tiré qu’une seule fois.
Bien organisés dans un bloc assez bas, les Olympiens se projetaient avec efficacité notamment par Ocampos, Payet ou Mitroglou dont la reprise de l’extérieur du pied gauche sur un centre de son capitaine, était à deux doigts de surprendre Gulasci en début de match (9e).
Au retour des vestiaires, l’OM changeait de rythme. Mais, sans doute marqué au moral le but de Werner, il manquait un peu maîtrise malgré une relative domination. C’est encore le tandem Sanson-Ocampos qui portait le danger, mais la frappe de l’Argentin servi par Sanson, était détournée par Upamecano (55e). Avec plus de présence dans les duels, davantage de densité, les Olympiens mettaient cette équipe allemande sous pression. Une équipe allemande qui aurait pu se procurer une opportunité de prendre le large si Gustavo n’avait pas éteint l’initiative de ce diable de Werner qui filait vers le but de Yohan Pelé (77e). La fébrilité avait gagné les lignes allemandes mais malgré une très bonne dernière demi-heure, l’OM ne parvenait pas à revenir au score, à inscrire ce but à l’extérieur si important. Les Olympiens ont montré malgré tout qu’ils ont les moyens de bousculer cette équipe. Ils en auront l’occasion dans une semaine à l’Orange Vélodrome pour le match retour. Il faudra tout donner.