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Équipe 1ère

OM - FC Salzburg (2-0) : Ballottage favorable

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OM
Le Vendredi 27 avril 2018 à 08:53

Ambiance euphorique en ce jeudi soir à l’Orange Vélodrome plein à craquer pour cette 6e demi-finale européenne de l’OM face à une ambitieuse équipe autrichienne croisée en phase de Poules à l’automne dernier. Période durant laquelle, l’OM n’était pas le même qu’aujourd’hui. Depuis, l’équipe de Rudi Garcia a mûri, a gagné en expérience, a haussé son niveau d’exigence et de jeu. Des arguments qui lui ont permis entre autres, d’écarter Leipzig il y a quelques semaines et d'être toujours en course pour le podium de la Ligue 1.
La première situation était olympienne. Les deux premières d’ailleurs. c'étaient deux coups francs excentrés et tirés par Dimitri Payet (3e et 12e), sans réussite. C’était sur la troisième tentative du capitaine olympien que Thauvin ouvrait le score (15e). Ce coup franc du capitaine olympien, au deuxième poteau, ressemblait comme deux gouttes d’eau à celui qui avait donné l’occasion à ce même Thauvin de marquer contre les Allemands de Leipzig.
Dans un stade en folie, l’OM appuyait là où ça fait mal, avec cette frappe appuyée de Morgan Sanson (20e) et ces centres précis d’Amavi, Sarr et Payet.
Mais les Autrichiens, remis de l’ouverture du score, reprenaient leur respiration et portaient le danger devant le but de Yohan Pelé. Il y eut d’abord cette action de Dabbur qui, esseulé en pleine surface de réparation, donnait des frissons au stade, mais sa tentative était contrée (26e), il y eut après ce raid de Lainer qui éliminait Sanson et Amavi avant de placer une frappe cadrée (30e) mais captée par Pelé, il y eut enfin cette tentative d'Ulmer, mais ça passait au-dessus (45e). Ouf !
Au repos, l’OM se trouvait en ballotage favorable grâce à un équilibre collectif solide et efficace illustré par la performance de Gustavo mué en défenseur central, de la technique de pieds de Payet et enfin, de l’efficacité de Thauvin, intenable.
A savoir ce qui s’était dit dans le vestiaire autrichien, car dès la reprise, c’était bel et bien une autre équipe qui entamait la deuxième manche de ce match. Pelé était contraint de sortir le grand jeu comme sur cette frappe de Wolf (53e).
Rudi Garcia, voyant que son équipe était bousculée, intégrait Zambo-Anguissa au milieu puis Clinton Njie sur le côté gauche.
Un choix payant quand le Camerounais, à l’origine de l’action, était à la réception d’un centre de Dimitri Payet pour inscrire ce deuxième but si important (2-0, 63e) d’autant que Pelé sauvait son équipe en écartant en corner la frappe de Berisha (65e) avant d’être sauvé lui-même par son poteau sur cette reprise de Gulbrandssen à la conclusion d’un centre d’Ulmer (77e).
La magie de la Coupe d’Europe emportait l’enceinte du Vélodrome dans une vague de frénésie. Les 62312 supporters encourageaient leurs héros envahis par la fatigue. Au bout de la nuit, après quatre minutes supplémentaires, la communion était totale au coup de sifflet final, même si l’OM n’est qu’à la moitié du chemin.
Les Olympiens qui méritent cette victoire importante, iront en Autriche dans une semaine avec un avantage certain.