Conférence de presse

Caen - OM | La conférence de presse de Rudi Garcia

Posté par
OM.net
Le Jeudi 1 mars 2018 à 08:33
OM.net
Sur l’état général du groupe

« La rencontre face au Racing Club de Strasbourg a été très engagée. Mais en dehors de Jordan Amavi, Grégory Sertic et vraisemblablement Morgan Sanson, tous les autres joueurs devraient être aptes. »

Sur le possible complexe de supériorité sur Caen

« Il n’y en aura absolument pas. On connait nos derniers résultats face au Stade Malherbe. Mais il faut les oublier. S’il le faut, j’ai une grosse gomme dans mon bureau. Ce que nous devons avoir en tête, c’est que nous allons de nouveau jouer avant tout le monde. On a de nouveau l’occasion de mettre la pression sur nos adverses directs. On l’a plutôt bien fait depuis deux matchs et il faut que cela continue. Je suis assez d’accord avec les propos de Frank Zambo : Caen va être revanchard. Cette équipe a effectué une très bonne partie de première saison. Elle vient de battre Bordeaux (0-2). On sait que les matchs à l’extérieur sont difficiles à gagner et pourtant nous y allons pour prendre les trois points. »

Sur le calendrier actuel

« On va disputer notre troisième match en six jours, mais la situation est identique pour Caen. On est habitué. J’espère que sur le plan athlétique, nous prouverons que nous avons le rythme pour jouer à cette cadence. Ce qui me préoccupe le plus, c’est l’état du terrain de Caen qui semble un petit peu inquiétant.

Sur la rencontre à venir entre Lyon et le Paris SG (en clôture de la 22ème journée)

« J’espère que mes joueurs suivront le résultat du match. Mais cela ne sert à rien de se projeter ou de faire des calculs sur cette rencontre avant de disputer la nôtre. Faisons d’abord notre job ! Allons gagner à Caen, cela ne sera déjà pas simple. Ensuite, on verra… »

De nouvelles ambitions ?

« Je me suis déjà exprimé sur le sujet. Nous occupons actuellement la troisième place. Cela ne sert à rien de tirer des plans sur la comète.  Faisons en sorte de rester au contact de ceux qui lutteront pour le sprint final. Paris à part, trois équipes semblent se détacher et ont pris un peu d’avance : l’OM, Monaco et Lyon. Après 21 journées, les trois équipes se tiennent en deux points. Il doit y avoir des similitudes entre nous, non ? Monaco est exempt de compétition européenne. Cela peut compter. Il ne faut pas que l’on ait trop de blessés non plus. Tout peut compter. Plus on avance dans la compétition et plus les détails ont de l’importance. Mais on est encore loin de tout cela…»

Sur le coup d’envoi envoyé dans le camp adverse

«  Le but est uniquement psychologique. Nous en avons parlé avec les joueurs. L’objectif est de montrer à nos adversaires qu’on est là, qu’on va aller les chercher et els presser. C’est plus un intérêt psychologique qu’autre chose. Je sais bien que l’on ne risque pas de marquer en envoyant le ballon en touche ! »

Adil Rami, patron de la défense

« Je ne veux faire injure ni à Rolando ni à quiconque. Mais Adil est le patron de la défense. Il joue tout le temps, réalise des prestations de haut niveau. Je ne veux pas le dire trop fort parce que je ne souhaite pas qu’il s’endorme. Il a pris de la maturité depuis que je l’ai eu sous mes ordres à Lille. C’est un « monstre » physique. Il est serein, calme et apporte une force tranquille à l’équipe. Il faut qu’il continue ainsi. Si je  dois lui trouver des reproches, disons qu’il faudrait qu’il marque un peu plus de buts (rires). Il en est capable »

Dimitri Payet  à 100% ?

« Il est bien physiquement. J’avais dit que quand il serait à 100% de ses moyens physiques, il pourrait exprimer tout son football. Il en est très proche. Il joue parfaitement son rôle de capitaine sur et en dehors du terrain. »

Force collective

« La force collective existe depuis un long moment. Sans cela, nous n’aurions pas autant de points après 21 journées. A notre arrivée, on a mis des choses en place. Il y a une force mentale et collective dans cette équipe. Cela se travaille au quotidien. C’est un choix de faire venir des joueurs à fort leadership. Le coach ne les lâche pas. Le coach est ambitieux. Il faut toujours y croire. Jusqu’à la dernière minute. Dans le football, la situation peut se retourner en quelques secondes. Si on adhère à cela, on peut renverser des montagnes. Il faut que cette équipe conserve cet état d’esprit. »