Lopez : «Une grosse force collective»

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OM.net
Le Lundi 22 janvier 2018 à 03:52
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Sur le début d’année canon

«Nous avions pour objectif de bien débuter cette année 2018. Les matchs n’étaient pourtant pas évidents avec des déplacements complexes face à Caen ou Rennes qui nous avait battus au match aller et en Coupe de la Ligue. Au final, nous avons remporté nos trois rencontres de championnat. Cela démontre la grosse force collective du groupe. On a su répondre présent.»

Au sujet d’Epinal

«Pour être honnête, je ne connais pas grand-chose de notre adversaire. Nous n’avons pas encore eu la séance vidéo. Je sais juste que cette équipe est dixième de son championnat. En Coupe de France, il peut toujours y avoir des surprises. On se souvient de certaines défaites de l’OM comme celle face à Carquefou (1-0). Il faut donc respecter la formation d’Epinal. Il faudra être à 100%. C’est peut-être là le principal piège. La décompression peut toujours arriver, mais le coach sera là pour rappeler tout le monde à l’ordre (rires). J’ai l’habitude de jouer ce genre de rencontre. Nous devons passer ce tour et cela peut également être une bonne préparation pour notre prochaine échéance face à l’AS Monaco.»

Sur le calendrier chargé

«Nous sommes des compétiteurs, on veut tout jouer et tout gagner. Il y a deux ans, nous avions atteint la finale de la Coupe de France : pourquoi ne pas en faire de même voire mieux cette saison ? C’est une compétition pour laquelle on se doit d’aller le plus loin possible.»

Sur la victoire de Lyon contre le Paris SG

«C’est le football qui est ainsi. Malheureusement, Lyon a gagné. Mais la saison est encore longue. Pour l’instant c’est vraiment dur de tirer des conclusions. Si on continue sur notre rythme actuel, on va terminer très haut. Il faut continuer ainsi. Je n’aime pas me projeter. Je vis au jour le jour. J’espère que la lutte que l’on mène avec Lyon et l’AS Monaco va se poursuivre encore longtemps. Ce résultat est rageant pour nous sur le plan comptable. Cela prouve que le Paris SG est loin d’être imbattable. Mais on l’avait déjà vu lors du match aller, chez nous, à l’Orange Vélodrome.»

Sur les prochaines échéances en championnat

«Tout le monde parle de notre prochain match face à Monaco. Il ne faut pas oublier Epinal. Il n’y a pas que les grosses rencontres qui sont importantes. Si nous occupons cette place en Ligue 1 Conforama, c’est grâce à nos bons résultats obtenus à l’extérieur. Ce n’était d’ailleurs pas face à nos concurrents directs. Mais si on peut remporter nos prochaines grosses affiches, nous n’allons pas nous en priver.»

Autour du turn-over

« On vit vraiment très bien au sein du groupe. L’ambiance est véritablement exceptionnelle y compris pour ceux qui ne jouent pas. Cela a d’ailleurs été mon cas à un moment donné. Le coach fait pas mal de rotations. Nous le vivons très bien. Les bons résultats aident aussi. Tout le monde arrive à tirer son épingle du jeu.»

Sur ses difficultés

« L’an dernier, tout est allé très vite pour moi et pour les autres. Il y a eu des critiques. A 19 ans, cela te «pique» un peu. Mais je n’ai pas trouvé cela injuste. Je me suis mis dans ma carapace. J’ai travaillé et aujourd’hui cela va mieux.»

Sur sa marge de progression

« Je dois m’améliorer sur le plan physique. Je travaille beaucoup avec Paolo Rongoni. Il faudrait que je prenne un peu plus de masse musculaire pour être plus costaud dans les impacts. Surtout si je suis amené à évoluer plus souvent au poste de numéro six. Quand je joue plus haut, il que je me montre plus décisif à l’image de Florian (Thauvin) qui a actuellement des statistiques assez hallucinantes. Il faut également que j’arrête de m’énerver après les arbitres quand je prends un carton. Cela ne sert à rien. Je perds de l’énergie bêtement.»

Sur le fait de jouer aux côtés de Luiz Gustavo

«Il me conseille et me parle beaucoup en match. Il me demande d’être vigilant sur le replacement défensif. Il m’encourage sans arrêt et me met à l’aise. J’apprends beaucoup à ses côtés.»

Son rôle envers les autres jeunes du groupe

« Je connais la situation de Bouba Kamara, Christopher Rocchia et Yusuf Sari. Ils doivent rester concentrés, même avec un faible temps de jeu. J’ai connu cela. Quand Marcelo Bielsa était là, je n’étais même pas dans le groupe. Sous Michel, j’étais souvent en tribunes. Quand on signe professionnel, on est impatient. On a envie de jouer tés vite. Il faut se montrer patient, ne rien lâcher et travailler. C’est ce qu’ils font. Tôt ou tard, ils auront leur chance. Le coach les intègre pleinement dans le groupe. C’est une bonne chose.»